L’inscription gravée sur une plaque dorée sous l’illustration de deux enfants dormants paisiblement dans un vieux modèle de berceau confirmait ce que je savais déjà — ce serait le mémorial pour mon enfant qui n’était pas né.
Ma guérison a servi à guérir mon mariage et m’a permis de jouir de l’intimité sexuelle et affective que je désirais tant vivre avec mon mari.
Quelque chose se passe en nous lorsque nous prenons le temps d’écrire notre histoire, chose qui n’arrive pas lorsque nous ne faisons qu’y penser.
Plus je fais de la relation d’aide, plus je suis convaincu qu’il y a une cause plus importante que les autres à la mauvaise santé des mariages.
Il faut du courage pour guérir de ce choix passé.
L’agression sexuelle qu’une personne a vécue pendant son enfance influence le cœur et la pensée de l’adulte qu’elle devient, et cela la rend incapable de se donner entièrement à son partenaire.
Aspirez-vous à avoir une intimité physique et émotionnelle avec votre âme sœur, tout en repoussant ses avances sur le plan intime?
Les difficultés relationnelles au sein d’une famille sont liées aux blessures affectives non seulement des enfants, mais aussi des adultes. Si ces blessures ne sont pas guéries, il sera difficile sinon impossible de créer des liens affectifs solides et sains au sein de la famille.
La perte de sa virginité avant le mariage, que ce soit par force ou par choix, est une perte réelle.
Dans mon travail auprès de centaines de personnes, j’ai découvert que, quelle que soit la source de leur souffrance — que ce soit l’inceste, le viol, le trafic humain ou le résultat de mauvais choix de leur part — elles luttent toutes contre un sentiment de honte profond.
J’entends souvent les hommes et les femmes parler du fait que le passé sexuel de leur partenaire influence leur relation, surtout lorsqu’il est plus lourd que le leur.
Parfois, nous pouvons nous trouver dans un état nuisible pendant si longtemps que nous commençons à penser qu’il s’agit d’un état normal, confortable même, de telle sorte que nous refoulons l’idée que nous devrions agir pour changer la situation.
Depuis que j’avais entendu ce battement de cœur de mon bébé, je n’avais pu m’empêcher de songer à cet autre bébé, celui dont je n’ai jamais entendu le battement de cœur, celui dont le cœur a cessé de battre.
Je détestais mon frère. Il n’arrêtait pas de me tourmenter et de se moquer de moi. Et je n’avais alors que dix ans.