Je me trouvais au salon de coiffure du quartier. Sur la table, devant moi, se trouvait un livre de coiffures. J’ai commencé à le feuilleter pour découvrir qu’à chaque page se trouvait une vedette avec sa coiffure signature. Sous sa photo se trouvaient les photos d’autres femmes qui avaient opté pour le même style.

Pas une d’elles ressemblait à la vedette qu’elle cherchait à imiter. Mais j’avoue que je me suis demandée si je voudrais peut-être tenter l’expérience…

Cette constatation m’a poussée à me poser une question : Pourquoi désirons-nous nous transformer en quelqu’un d’autre? Pourquoi cherchons-nous si souvent des modèles à imiter?

Un désir de transformation

Je n’ai pas encore rencontré une seule personne qui soit tout à fait à l’aise avec son état présent. Le premier janvier, toutes les personnes de ma connaissance avouent vouloir changer quelque chose à leur sujet. Nous pouvons tous trouver une qualité à développer, une mauvaise habitude à délaisser, une piste de formation à suivre…

Pourquoi avons-nous ce désir de nous améliorer? Pourquoi avons-nous tant de peine à accueillir pleinement la personne que nous sommes en ce moment?

Nous pourrions blâmer les médias pour cette insatisfaction profonde qui nous habite. Nous pourrions dire que c’est la faute des entreprises qui font fortune à nous vendre les vêtements et les produits de beauté qui nourrissent ce désir. Mais ce désir de transformation ne date pas d’hier, ni même d’un millénaire. Cette aspiration profonde hante l’être humain depuis l’aube de la civilisation.

La sagesse des temps

Il y a plus de quatre mille ans, un homme a écrit un récit qui explique l’origine de ce désir. Les autres récits de son époque ont disparu tranquillement, enfouis dans le sable des temps, rejetés comme mythes fantastiques et inconséquents. Mais ce récit a été transmis d’une génération à une autre, d’un peuple à un autre, d’un continent à l’autre. Ce récit a influencé le cours de l’Histoire. Ce récit nous ramène aux racines de ce désir de transformation qui nous anime et nous perturbe même.

Que dit ce récit? Qu’a-t-il de particulier, d’intemporel?

Ce récit présente une vision radicale de ce qu’est la vie, et surtout, de ce qu’est l’être humain. Il commence avec 7 petits mots dans la langue originale. «Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre…»

Selon ce récit, nous ne sommes pas le fruit du hasard, mais une création voulue de la main d’un Dieu d’amour. Le récit exprime comment Dieu agit avec sagesse et logique pour créer toutes les conditions nécessaires à la vie avant de créer la vie. Et lorsque cela vient au dernier acte de la création, la création de l’homme et de la femme, nous découvrons que son plan, c’est de nous créer à son image et à sa ressemblance.

L’image de Dieu, perdue et retrouvée

L’image de Dieu… perdue à la chute… Serait-ce ce que nous recherchons et ne trouvons plus en nous? Serait-ce le désir d’être conforme à ce modèle parfait, originel, qui nous laisse si insatisfaits de nous-mêmes?

Ce récit introduit le thème de la Bible entière… Il met sur papier le plan éternel de Dieu : former l’homme à son image, homme et femme, à son image… Dieu n’a pas abandonné ce plan après la chute… Plutôt, il a tout mis en œuvre pour l’accomplir, malgré nous. Son accomplissement se trouve décrit dans le dernier livre de la Bible, l’Apocalypse. Les derniers chapitres décrivent un nouvel Éden où le mal et la souffrance n’existent plus et où chaque être humain qui s’y trouve reflète l’image de Dieu.

Entre le début de la Bible et la fin, nous trouvons le dévoilement progressif du plan de Dieu. Au cœur de cette histoire se trouve Jésus, Dieu parmi nous. Jésus, homme, est l’image parfaite de Dieu, étant Dieu lui-même. Si nous voulons savoir ce que veut dire être l’image de Dieu, nous n’avons qu’à le contempler dans son humanité.

Jésus dit qu’il vient nous sauver.

De quoi?
De tout ce qui nous empêche de refléter pleinement l’image de Dieu.

En mourant sur la croix, il enlève le péché du monde et rend possible une réconciliation avec Dieu. En envoyant son Esprit vivre dans notre cœur lorsque nous lui confions notre vie et accueillons son pardon, il commence une œuvre de transformation en nous. Il nous communique sa force, son amour, sa joie, sa paix, sa patience, sa bonté, sa bienveillance, sa fidélité, sa maîtrise de soi. Plus nous lui faisons confiance, plus nous voyons ces qualités se manifester en nous. Après la mort, nous nous trouvons enfin libérés de toute entrave et nous devenons finalement tout ce que nous avons été créés pour être : des êtres éternels qui reflètent fidèlement l’image de Dieu.

Nous dépensons une fortune dans le désir de nous transformer. Le maquillage, les coiffures, les vêtements, les régimes, les cours de formation… Mais toutes ces tentatives ne viennent pas toucher le cœur du problème : notre besoin d’une transformation intérieure.

Cette transformation intérieure que Jésus nous offre, il nous l’offre gratuitement. Il n’exige pas que nous nous transformions avant de venir à lui. Au contraire, il nous invite à venir à lui tels que nous sommes et promet de nous transformer par la suite.

Une transformation désirée, une transformation possible

Comme tout autre être humain, le chrétien veut voir sa vie transformée. Il veut devenir autre que ce qu’il est en ce moment. Mais la différence, la voici : le chrétien est une personne qui accepte ce don de transformation offert par Jésus. Il ouvre son cœur à Jésus, accueille son pardon et se soumet à la douce direction de son Esprit. L’Esprit de Dieu qui l’habite dès lors vient confirmer qu’il est en voie de transformation et qu’un jour, il sera comme Jésus, car il le verra face à face (1 Jean 3).

Lorsque vous contemplez Jésus, quelle est votre réaction à son égard? Aimeriez-vous devenir un jour comme lui?


Source de la photo : Nandhu Kumar sur Unsplash