Mardi, j’ai lu une réflexion de Tim Keller, The Signs of Political Idolatry. La réflexion commence comme ci (ma traduction) :

Nous savons qu’un objet est devenu une idole lorsque la crainte nous envahit. Lorsque notre vie est centrée sur une idole, nous dépendons d’elle. Si ce faux dieu est menacé d’une façon quelconque, la panique s’installe.

Nous ne disons pas : « Dommage, c’est difficile ». Nous nous disons plutôt : « Tout est fini! Il n’y a aucun espoir! »

Dans l’article, Tim Keller analysait la réaction démesurée des chrétiens américains devant les résultats des élections. Mais le principe s’étend bien au-delà de ce domaine.

Dieu ne veut pas que je mette mon espoir en autre chose que lui, parce que toute idole est de loin inférieure à lui et ne peut satisfaire aux aspirations les plus profondes de mon âme. Dieu m’a fait pour lui, et je ne trouve le repos qu’en lui. Les idoles sont néfastes du fait qu’elles me dérobent ma paix et ma joie pour me remplir de crainte et d’appréhension.

Tout ce qui m’empêche de me reposer en Dieu est une idole. 

Tout ce qui m’empêche de vivre à 100 % pour lui est une idole. 

La poursuite d’idoles nous épuise : elle nous laisse fatigués et chargés. C’est en apprenant à faire de Dieu notre seul directeur, notre seule source de vie, notre seule source d’espoir, que nous découvrons que son joug est doux et son fardeau léger, et que sa volonté est bonne, agréable et parfaite (Matthieu 11.27-30; Romains 12.1-4).

Ce matin, je me rappelle que l’idole ne peut m’offrir que la crainte, car toute idole est moins que rien.

Vivre dans la présence de Dieu, c’est me trouver libérée de mes faux appuis et de mes faux espoirs pour me reposer de plus en plus en Christ, la seule vraie source de vie.

« Tu n’auras chez toi aucun autre Dieu, tu n’adoreras aucun des dieux étrangers! » Psaume 81.7


Source de la photo : jly un sur Unsplash