On dit que l’herbe est toujours plus verte ailleurs, et parfois cela semble être vrai. En plein divorce, il est facile de penser que tout le monde a une vie plus aisée que la nôtre. Mais c’est dangereux de penser ainsi.
Le contentement vient de l’intérieur. Nous ne pouvons pas le commander en ligne, prendre une pilule pour l’obtenir ou demander à quelqu’un de nous l’envoyer par courrier électronique. Le contentement est un processus : nous regardons la vie bien en face et choisissons d’exprimer notre reconnaissance même si tout semble sens dessus dessous. Nous pouvons choisir le contentement, peu importe nos circonstances.
Deux visions contradictoires
Notre société nous dit que le bonheur dépend de nos circonstances. Si nous obtenons tout ce que nous désirons, nous serons contents.
Mais qu’est-ce que le contentement, au juste? Selon le Petit Robert, c’est « l’état d’une personne qui ne désire rien de plus, rien de mieux que ce qu’elle a ». Selon la Parole de Dieu, « la piété avec le contentement est un grand gain » (1 Timothée 6:6). Si nous adoptons la vision de Dieu concernant le bonheur et que nous lui demandons de nous aider pas à pas, nous pouvons apprendre à nous contenter de lui, peu importe le reste.
En tant que parents célibataires, nous pouvons nous épuiser à essayer d’améliorer notre sort. Mais nous pouvons aussi choisir de vivre contents de notre état présent.
Je crois que beaucoup de personnes divorcées s’engagent trop rapidement dans de nouvelles relations — avant de guérir de leurs blessures passées et avant que les enfants soient prêts à cela — parce qu’elles recherchent la sécurité qui accompagne le fait d’être dans une relation. La société leur fait croire que cela est nécessaire au bonheur.
Je parle à partir de mon propre vécu. Après mon divorce, je me sentais seule, je voulais me sentir aimée, et à bien des égards je voulais prouver que j’avais de la valeur. Alors, je me suis engagée dans une relation aussitôt que l’occasion s’est présentée. Mes enfants ont trouvé cette situation pénible, et moi, j’ai trouvé que cette relation prenait trop d’énergie parce que je traînais encore mes blessures passées. Je suis reconnaissante du fait que la relation ait pris fin. J’avais besoin de prendre le temps de guérir et d’apprendre à profiter de la vie comme célibataire. Les enfants ont commencé à s’épanouir à nouveau et nous avons travaillé sur nos problèmes en équipe. Je suis restée célibataire pendant 12 ans. Est-ce que j’ai aimé cela? Parfois, NON! Mais était-ce la bonne chose à faire? Oui.
Le chemin du contentement
Dieu et moi avons eu de nombreuses discussions au fil des ans. J’étais fatiguée, je me débattais financièrement, et je me sentais seule. (Vous sentez-vous parfois comme ça?) Et c’est en lui parlant de tout cela que tranquillement, j’ai commencé à apprendre à vivre le contentement.
Le fait que j’ai passé par des moments difficiles ne signifiait pas que Dieu me punissait ou qu’il m’empêchait de recevoir de bonnes choses. Plutôt, il m’enseignait tranquillement à tenir bon et à vivre contente au présent.
Je suis allée au cinéma, j’ai suivi des cours du soir, des cours d’aquaforme, j’ai marché sur la plage et je me suis promenée à vélo… toute seule. J’ai passé beaucoup de temps avec des amis, mais dans les moments où je me retrouvais seule, j’ai redécouvert les rêves qui m’habitaient et j’ai adopté de nouveaux buts pour ma vie. Parce que je vivais dans le contentement, j’ai pu me dévouer à mes enfants sans avoir à jongler avec une relation en même temps. Certains décident de ne pas prendre cette décision, mais je savais que pour moi, c’était la voie à suivre. J'ai choisi de suivre la volonté de Dieu, peu importe ce qu'elle serait.
Il est sage de ne pas simplement accepter le premier homme qui se présente à vous. Découvrez qui vous êtes premièrement. Guérissez de vos blessures, aidez vos enfants à s'épanouir et vivez dans le contentement comme parent célibataire. L’attente est difficile, mais ça en vaut le coup.
Il y a eu des moments où je me suis assise sur le bord de la route avec mes enfants dans l’attente d’une dépanneuse et que j’ai dit à Dieu : « Tu vois, j’ai besoin d’un homme! » Quand j’avais besoin de sagesse en tant que parent, je disais de nouveau à Dieu : « Tu vois! J’ai besoin d’un homme ». Lorsque le travail dans la cour était si accablant que mes épaules me faisaient mal, je disais encore la même phrase : « Tu vois, j’ai besoin d’un homme. » Dieu n’arrêtait pas de répondre : « Tu peux le faire… Attends! » Si Dieu m’avait dit au début de mon aventure que je serais seule à faire tout cela pendant 12 ans, je pense que je me serais assise comme Job et que j’aurais répandu de la poussière sur ma tête. Mais Dieu savait ce qui était le mieux pour moi.
Dieu m’a aidée à être contente malgré le dur chemin. Selon Proverbes 15:15, « tous les jours du malheureux sont mauvais, mais le cœur content est un festin perpétuel. »
Dans Proverbes 14.30, nous lisons : « Un cœur sain est la vie de la chair, mais l’envie est la pourriture des os. » Je vous encourage à ne pas vous comparer aux autres. Quand les autres vont de l’avant dans leur cheminement, soyez heureux pour eux. Ne laissez pas l’envie vous dévorer et ne vous repliez pas sur votre « pauvre moi ».
Dieu sait ce qu’il fait. Il sait ce qui nous attend. Il demande simplement que nous lui demeurions fidèles dans notre état présent.
Choisissez le contentement
Dieu est le chef d’orchestre de votre vie. Votre tour viendra. Aujourd’hui, choisissez de commencer à vous contenter en lui. C’est un cheminement avec Dieu qui peut vous combler au-delà de toute attente. Il vous soutiendra; il suffit de lui faire confiance et de développer un cœur reconnaissant pour toutes les bénédictions dont il vous entoure.
Demandez à Dieu de vous accorder le contentement que lui seul peut donner. Alors, votre vie prendra tout son sens.