De son vivant, John D. Rockefeller était l’un des hommes les plus riches au monde. En fait, on pourrait dire qu’il avait des ressources illimitées. Au cours d’une entrevue, quelqu’un lui a demandé : « Combien d’argent faut-il pour en avoir assez? »
Il a répondu : « Juste un peu plus! »
Aussi excessif que nous puissions trouver sa réponse, n’avons-nous pas pensé comme lui à un moment ou un autre? Quel que soit notre revenu, nous nous disons : « Si seulement j’en avais un peu plus. Alors, nous pourrions respirer un peu et nous sentir plus satisfaits de l’état de nos finances. »
Mais Rockefeller nous prouve bien que ce n’est pas le cas. La vérité est que le montant d’argent que nous gagnons est moins important que la gestion de l’argent que nous possédons. La santé financière influence non seulement notre compte en banque, mais aussi l'ambiance au foyer.
En tant que chrétiens, nous avons besoin de comprendre que la gestion de notre argent est une question d’ordre spirituel. Saviez-vous que Jésus a parlé d’argent plus que tout autre sujet? En fait, 15 % des paroles de Jésus parlent de la gestion de nos biens — il a parlé d’argent plus qu’il n’a parlé du ciel et de l’enfer.
Pourquoi Jésus trouvait-il cela si important de parler de l’argent?
Selon Jésus, notre attitude envers l’argent nous révèle beaucoup sur notre attitude envers Dieu. Comme nous le dit Larry Burkett : « Tu peux découvrir plus au sujet de l’état spirituel d’un couple en regardant leur chéquier qu’en étudiant toute autre facette de leur vie. »
Tout ce que nous possédons nous vient de Dieu. Tout lui appartient, et il veut que nous gérions tout ce qu’il nous confie selon sa volonté. Le succès dans les finances ne se mesure pas à l’argent que nous possédons dans un compte en banque, mais plutôt à notre obéissance au plan de Dieu pour nos finances. Lorsque nous lui obéissons, nous le voyons pourvoir à nos besoins.
Votre famille vit-elle des tensions liées à des problèmes d’argent? Avez-vous de la difficulté à bien gérer vos finances? Si c’est le cas, je vous invite à appliquer les trois principes suivants pour faciliter la gestion de l’argent.
1. Donner à Dieu en premier
En tant que chrétiens, notre priorité dans le domaine des finances, comme dans tout autre domaine, d’ailleurs, doit être notre relation avec Dieu et l’avancement de son œuvre. Dieu s’intéresse grandement à l’importance que nous accordons aux dons. Il est assez facile de découvrir le minimum qu’il suggère, ce que les Écritures juives appellent la dîme, soit 10 % de nos revenus. C’est un bon point de départ, et la règle générale est de calculer la dîme selon le salaire brut (ou selon le salaire net avant impôts et les taxes pour les petites entreprises).
Peut-être dites-vous : « Comment donner la dîme lorsque nous n’arrivons même pas à boucler le budget? Je pensais que cet article nous aiderait à sortir de l’embarras, non pas à nous endetter même plus! »
La vérité, c’est que nous n’aurons jamais l’impression d’avoir assez d’argent pour en donner. Si nous attendons que tous nos besoins et tous nos désirs soient satisfaits, nous ne commencerons jamais à donner. En fait, au Canada, les statistiques nous indiquent que plus les revenus sont élevés, moins le pourcentage du revenu consacré aux dons est important. Plus on en a, plus on veut en avoir.
Je trouve cela intéressant de noter que les gens hésitent à révéler leur salaire ou la totalité de leurs actifs. Comme tous les secrets, celui-ci donne à l’argent plus de pouvoir qu’il ne mérite.
De la même façon, les gens qui donnent la dîme de leurs revenus n’en parlent pas, et cela est tout à fait louable. Mais j’aimerais vous inviter à demander aux gens que vous connaissez s’ils donnent la dîme. Si oui, demandez-leur ce qu’ils pensent de ce principe. Lorsque j’en parle avec les gens, je n’entends jamais quelqu’un me dire que leur gestion financière s’est empirée lorsqu’ils ont commencé à donner la dîme. Au contraire, ces gens semblent mieux gérer leurs ressources que ceux qui ne donnent que peu. C’est une des façons mystérieuses que Dieu agit.
2. Mettre des fonds régulièrement dans un compte d’épargne
Une autre discipline à adopter est de mettre un certain montant d’argent dans un compte d’épargne contre les dépenses inévitables et les grands achats, tels que l’acompte d’une maison ou d’une auto, l’éducation des enfants, les vacances et la retraite. Cela vous permettra d’utiliser l’argent comptant plutôt que le crédit pour ces dépenses, un choix beaucoup plus judicieux. Vous serez étonnés de découvrir combien vous pouvez épargner simplement en mettant un peu d’argent de côté chaque mois.
Planifier ce que vous allez épargner avant de planifier vos dépenses, parce que l’expérience nous prouve que ceux qui font le contraire arrivent rarement à épargner de quoi. Vous pouvez décider d’un certain pourcentage de vos revenus, et ce pourcentage peut changer avec les saisons de la vie. Tous les experts en gestion financière vous diront que plus tôt vous commencez à épargner des fonds, plus vous pourrez en épargner. Donc, le moment de commencer à le faire, c’est aujourd’hui.
La question des épargnes exige un certain équilibre. La Bible nous enseigne qu’il est sage d’épargner de l’argent, mais elle ne nous offre pas de règles précises à ce sujet. Le but du compte d’épargne, c’est de pourvoir aux besoins légitimes pour l’avenir. Pour quelques personnes, cela leur permettra aussi de satisfaire à des besoins importants d’autres personnes.
3. Dépenser ce qui reste pour le nécessaire
La clé d’une gestion financière saine est de savoir bien gérer les dépenses. Nous devons apprendre à vivre en dessous de nos moyens et à nous contenter de ce que Dieu nous donne. C’est une leçon que nous trouvons assez difficile à apprendre, mais c’est une leçon importante. La clé de la gestion des dépenses est la préparation d’un bon budget qui établit un plan réaliste des dépenses. Pour vous aider à établir un tel budget, vous pouvez investir dans un logiciel de gestion financière. Si vous n’avez jamais préparé de budget, prenez 2 ou 3 mois pour inscrire toutes vos dépenses pour mieux dépister les habitudes que vous voulez changer et les façons dont vous pouvez diminuer les dépenses.
Engagez-vous à suivre votre plan, même si vous ne voyez pas de résultats immédiats. Les mauvaises habitudes ne se corrigent pas d’un jour à l’autre. Si cela a pris du temps pour vous endetter, vous libérer des dettes exigera aussi du temps. Soyez patients et continuez à respecter le budget, car cela fonctionne vraiment.
Deux derniers conseils :
1. Discutez toujours des finances en couple.
Il se peut que l’un de vous ait plus de facilité dans le domaine que l’autre et prenne tout naturellement la direction du processus, mais ce n’est pas une excuse pour l’autre conjoint de ne pas participer pleinement aux décisions. Vous devez tous les deux comprendre la situation et prendre des décisions en équipe. Si les problèmes financiers sont si souvent cités comme cause de rupture, c’est souvent parce que l’un des conjoints a commencé à cacher à l’autre l’état des finances.
2. Si vous avez des problèmes financiers, demandez conseil avant qu’il ne soit trop tard.
Il est possible de trouver des solutions aux problèmes financiers, mais cela exige de changer, et le changement est rarement facile. Un planificateur financier peut vous aider à identifier les problèmes précis que vous devez résoudre et vous aider à trouver des solutions adaptées à votre situation familiale.
Écouter Dieu
Plus que tout, il est important d’entendre ce que Dieu cherche à vous enseigner en ces circonstances. Si les problèmes financiers peuvent causer la rupture du couple, ils peuvent aussi servir à rapprocher les conjoints qui se fient à Dieu et suivent sa volonté dans ce domaine.
Si vous êtes prêts à suivre ce simple plan en donnant la dîme de façon prudente et en demandant à Dieu de vous diriger, je crois que votre situation financière s’améliora. Plus important encore, vous amasserez des trésors au ciel. Après quelques mois, écrivez-nous pour nous partager ce qui se passe au niveau de vos finances. J’aimerais entendre comment vous chercher à servir Dieu en gérant vos finances selon sa volonté.