À bien y songer, il n’y a que cinq choses que nous pouvons faire avec l’argent :
- le gagner
- le dépenser
- l’épargner
- l’investir
- le donner
Cela semble assez simple. Mais lorsque nous cherchons à gérer notre argent, toutes sortes de questions nous viennent à l’esprit, telles que :
- Combien d’argent dois-je gagner?
- Combien devrais-je épargner?
- Combien devrais-je dépenser?
- Comment devrais-je l’investir
- Combien devrais-je donner?
Les quelques conseils ci-dessous peuvent vous aider à réfléchir à ces questions.
1. Gagner
La plupart des gens se trouvent dans la nécessité de gagner de l’argent. Quelques-uns le font en cherchant un emploi, d’autres en démarrant leur propre entreprise, d’autres de façons plus inhabituelles, comme en investissant dans l’immobilier ou à la Bourse. Quelle que soit votre façon de gagner de l’argent, une décision clé est de définir combien il vous faut gagner pour vivre.
Beaucoup de gens font l’erreur de travailler plus qu’il faut, simplement parce qu’ils ne savent pas refuser l’argent. Ils travaillent des heures supplémentaires et privent ainsi leur famille, leur communauté, ou leur église du temps qu’ils auraient pu accorder à l’acquisition de richesse sociale ou spirituelle. D’autres gens ne travaillent pas assez, privant ainsi leur famille des nécessités de la vie et obligeant la société à venir combler les lacunes. L’important est de gagner assez pour vivre aisé, sans tomber dans les extrêmes.
Demandez à Dieu de vous guider dans ce domaine.
2. Dépenser
La première règle à suivre est de toujours dépenser moins que vous gagnez. La minute que vous commencez à dépenser plus que vous gagnez, vous commencez à vivre un déficit. Le déficit est différent d’un prêt : lorsque vous vivez en déficit, la dette ne cesse de croitre, et vous vous trouvez incapables de la réduire.
La façon d’éviter l’endettement et de vivre selon vos moyens est de préparer un budget mensuel avec différentes catégories comme le logement, la nourriture, le transport, le vêtement, et ainsi de suite. Un conseiller financier peut vous aider à rédiger un budget qui vous convient. Mais il ne suffit pas de créer un budget; il faut s’y tenir. Soyez disciplinés : lorsqu’il n’y a plus d’argent dans une catégorie, ne permettez aucune dépense dans ce domaine jusqu’au mois suivant. Il ne faut pas emprunter contre l’avenir, car l’avenir est toujours incertain.
Si vous vous trouvez déjà endettés, vous devez tenir compte de cette dette lorsque vous créez votre budget. Il y a plusieurs façons de réduire une dette : utiliser votre marge de manœuvre pour la payer, payer tout premièrement les prêts à taux d’intérêt élevé, consolider les dettes pour n’avoir qu’un paiement mensuel à faible taux d’intérêt, se débarrasser de toute carte de crédit sauf une en vous assurant de payer le solde chaque mois, ou apprendre simplement à se nier les dépenses frivoles. Un conseiller financier peut vous aider à mettre en œuvre une ou plusieurs de ces solutions.
Nous pourrions penser qu’il est inévitable de s’endetter aujourd’hui, compte tenu de l’achat d’articles dispendieux comme une auto ou une maison. Mais ce n’est pas toujours nécessaire, surtout lorsque cela vient aux dépenses facultatives comme les meubles ou les appareils électriques ou électroniques. Avant de faire de grands achats, mieux vaut prendre le temps de prier et d’évaluer les ramifications spirituelles, économiques, psychologiques et personnelles de la décision. Si vous décidez de vous limiter aux achats à argent comptant, vous aurez peut-être à attendre plus longtemps avant d’acheter les articles qui vous intéressent, mais cela en vaudra le coût à long terme.
Les impôts sont une autre source de dépenses dont il faut parler. Il faut agir en bon citoyen, sans toutefois payer plus que ce qui est requis. Il est facile de penser que personne n’en souffre si nous trichons un peu en calculant nos impôts, mais l’intégrité est importante en tout temps — surtout dans les petites choses. Cependant, un bon gestionnaire cherchera tout autant à ne payer que les impôts requis. Les études ont démontré qu’un dollar dans les mains d’un contribuable vaut mieux qu’un dollar dans les mains de l’État. Donc, en calculant sagement vos impôts pour réclamer le maximum de déductions légitimes, vous aidez l’économie! En plus, vous pouvez utiliser votre remboursement d’impôt pour réduire votre dette, pour ajouter à vos épargnes, ou pour faire un don.
3. Épargner
Une fois toutes les dépenses payées et les dons déboursés, l’argent qu’il vous reste à la fin du mois est votre marge de manœuvre. Vous devriez planifier le montant que vous désirez épargner mensuellement, pour ensuite diviser le montant en épargnes à long terme et à court terme. Utiliser les épargnes à court terme pour payer les vacances ou pour faire des achats d’appareils. Les dépenses à long terme pourraient servir pour les grands achats comme une nouvelle voiture. Vous devriez aussi avoir un fond d’urgence d’environ trois à six mois de revenus, au cas où vous perdriez la capacité de travailler pour un temps.
Bien que ce soit prudent de faire des économies, il faut reconnaître la différence entre les épargnes et l’avarice. Une bonne façon de distinguer entre les deux est de vous demander si vous êtes en train de vous fier à vos épargnes ou à Dieu. Assurez-vous de continuer à vous fier à Dieu pour sa provision et non à votre capacité d’épargner.
4. Investir
Il est important d’investir son argent sagement pour obtenir le meilleur retour pour le temps et l’effort que vous y mettez. Après tout, vous avez travaillé fort pour gagner cet argent. Ne serait-ce pas sage de le laisser travailler pour vous?
Choisir d’investir, c’est comme toute autre décision financière.
Premièrement, priez et demandez à Dieu combien il veut que vous investissiez et où il veut que vous le fassiez.
Tout conseiller financier vous dira que votre portfolio devrait contenir un mélange d’investissements à risques faibles, moyens et élevés. L’argent que vous choisissez d’investir dans chaque catégorie doit refléter votre tolérance pour le risque et non seulement vos buts financiers.
Vous pouvez choisir d’investir dans l’immobilier, les fonds d’État, les certificats de placement garanti, les actions à la Bourse ou les fonds communs de placement. Il est fortement suggéré que vous consultiez un conseiller financier avant de prendre des décisions dans ce domaine.
Vous voulez éviter à tout prix de voir votre argent s’évanouir en fumée à cause d’un mauvais choix d’investissements.
5. Donner
Tout comme pour les épargnes, vous devriez planifier de donner régulièrement. Faites un choix judicieux des œuvres de charité que vous allez soutenir, en vous assurant que vos dons vont vers l’œuvre principale plutôt que vers les coûts indirects. C’est aussi une bonne idée de réserver un peu d’argent pour les dons spontanés. Cependant, les dons réguliers sont plus faciles à planifier dans le budget. Cela vous donne aussi les reçus d’impôts permettant des déductions d’impôt qui peuvent venir augmenter votre marge de manœuvre. Vous pouvez utiliser le remboursement d’impôt pour donner encore plus, pour diminuer une dette ou pour payer les dépenses.
Donner la dîme ou un dixième de vos revenus est un bon point de départ. Ce n’est pas une règle absolue — et vous n’avez certainement pas besoin de vous limiter à ce montant! Demandez à Dieu où il voudrait que vous envoyiez vos dons, et évaluez ce que vous pouvez donner chaque année.
Un rappel : Tout appartient à Dieu : vous n’êtes que les intendants de son argent, donc ne vous y attachez pas trop alors qu’il veut vous enseigner à être généreux. Comme le dit la Bible, ceux qui sèment abondamment reçoivent abondamment.