Dieu a un ennemi.
Jésus a un ennemi.
Nous avons tous un ennemi mortel.
Il porte plusieurs noms : l’adversaire, le serpent, l’ennemi, le voleur, le dragon, le diable, le prince de ce monde, le destructeur, l’accusateur des frères…
Son œuvre avance plus facilement lorsque nous nions son existence. Ce n’est que lorsque nous sommes conscients de ses stratagèmes que nous pouvons apprendre à nous défendre.
Son arme est le mensonge : il ment constamment. Son but est de nous aveugler à la beauté de Jésus. Il veut continuellement nous faire douter de l’amour, de la bonté, de la miséricorde, de la sagesse, de la bienveillance, de la douceur, de la fidélité et de la grandeur de Dieu.
Dans mon cas, le mensonge qu’il aime m’envoyer le plus est : « Tu ne peux pas… »
Tu ne peux pas pardonner à cette personne, tu ne peux pas aimer cette personne, tu ne peux pas accomplir cette tâche, tu ne peux pas parler à tes amis et tes voisins de Christ, tu ne peux pas… tu n’es pas capable…
Pour d’autres, le mensonge se dit autrement : « Dieu ne peut pas… »
Dieu ne peut pas t’accueillir, Dieu ne peut pas te pardonner, Dieu ne peut pas te guider, Dieu ne peut pas t’aimer, Dieu ne peut pas trouver en toi sa joie… Dieu ne peut pas… Dieu n’est pas capable…
Pour d’autres encore, le mensonge est plutôt : « Dieu ne veut pas… »
Dieu ne veut pas ton bien, Dieu ne veut pas ton bonheur, Dieu ne veut pas te donner une vie abondante… Dieu ne t’aime pas… Il ne veut pas…
Tous ses mensonges ont un seul et unique but : semer le trouble entre nous et Dieu ou entre nous et les autres. L’adversaire veut nous rendre impuissants en nous donnant la fausse impression que nous sommes séparés de Dieu, seuls, isolés.
J’ai un ennemi de l’âme. Il existe, et j’ai donc besoin d’apprendre à me défendre. J’ai besoin d’utiliser toutes les armes spirituelles à ma disposition pour l’empêcher d’envahir mes pensées et pour chasser ses mensonges loin de moi.
Il n’y a qu’une façon de combattre ses mensonges : me fier à la vérité.
Dieu me donne tout ce qu’il me faut pour vaincre mon ennemi, mais c’est à moi de prendre le temps de me pratiquer à utiliser ces armes : les merveilleuses promesses de Dieu et la prière pour tous les saints et pour la mission (Éphésiens 6.10-20). Je ne dois pas combattre seul. J’ai besoin de faire partie d’une armée solidaire et solide. Nous avons tous besoin les uns des autres : nous avons à apprendre à combattre ensemble, à souffrir ensemble, à nous tenir ensemble pour la vérité.
Je découvre que pour vivre dans la présence de Dieu, je dois apprendre à me protéger de mon adversaire. Je dois apprendre à reconnaître ses mensonges et à me fier à la Vérité, telle que révélée par Dieu dans sa Parole. Je dois faire partie d’une armée qui prie ensemble les uns pour les autres et qui proclame hardiment la Vérité, coûte que coûte. Il y aura de l’opposition et de la persécution, mais peu importe. Il faut persister, car ce n’est qu’en proclamant la Vérité que nous débusquons le mensonge et libérons le peuple qui vit sous cette menace insoupçonnée.
« Éternel, conduis-moi, toi qui es juste, car j’ai des ennemis. Aplanis le sentier que tu veux que j’emprunte. Dans leurs propos, tout est malice, et ils ne pensent qu’à détruire. Dès qu’ils se mettent à parler, on dirait un tombeau qui s’ouvre; leur langue se fait enjôleuse » (Psaume 5.9-10).