J’ai touché le fond le soir où j’ai tenté de m’enlever la vie. Je ne sais pas pourquoi ma tentative n’a pas réussi. Tout ce que je me rappelle, c’est que je me suis réveillé, semi-conscient, sans personne vers qui me tourner.

Succomber à la pression de groupe

J’ai grandi dans une bonne famille. On m’a élevé à épouser de belles valeurs morales. Mais à l’âge de 16 ans, j’ai succombé à la pression de groupe. Je ne dis pas ici que ce n’était pas ma faute, parce que j’ai pris mes propres décisions. Cependant, je peux dire que la pression de groupe se faisait fortement ressentir.

J’ai commencé à boire et à consommer toutes sortes de drogues. Je suis devenu accro à l'alcool dès mon premier verre. Je me rappelle à quel point j’avais hâte de me rendre aux noces de mon cousin pour pouvoir m’enivrer. J’ai commencé à faire la tour des parties et on me considérait un bon gars du fait que je ne devenais pas bagarreur ou violent lorsque je m'enivrais.

J’ai conduit ivre au moins 1000 fois, et je suis chanceux de n’avoir jamais tué quelqu’un. Parfois, je n’avais aucun souvenir de mon voyage à la maison après un party. Des policiers m’ont placé dans une cellule de dégrisement à deux reprises. Je me rappelle qu’il y avait du vomi et de l’urine partout dans cette cellule.

Aucun changement, malgré un déménagement

À 22 ans, j’ai déménagé à Calgary pour changer de carrière, mais ma vie, elle, n’a pas changé. Les sorties du week-end commençaient à influencer le restant de ma semaine. Je me présentais au travail dans le pire des états parce que je sortais le soir avec mes vêtements de travail, je prenais la cocaïne et je buvais de la bière dans une chambre d’hôtel quelconque, et je me réveillais vers 10 h 30 le lendemain pour me pointer au travail avec les vêtements de la veille. J’étais censé y être dès 8 h, mais heureusement, le patron n’était pas là pour constater mon retard.

Le retour au bon sens

Un soir, en revenant du bar, j’ai frappé un lampadaire avec la voiture. Cela m’a servi d’avertissement, et j’ai cessé de boire pendant trois mois. Mais cela n'a pas pris longtemps avant que je retourne à mes anciennes habitudes et que je recommence à boire et à consommer de la drogue.

Une année plus tard, j’ai lâché mon emploi à Calgary en me disant que je pourrais mieux réussir en faisant autre chose. Je me suis plutôt retrouvé tout à fait seul. J’ai essayé de mettre fin à mes jours, mais sans succès. Qu’étais-je censé faire maintenant?

J’ai tenté de m’en sortir

Au cours de la prochaine année, j’ai essayé de diminuer ma consommation d’alcool, mais sans succès. J’ai commencé à avoir de plus en plus de trous de mémoire. Un jour, je me suis réveillé pour me dire : « Eh, oui, tu t’es bien amusé, Schenk. Si tu t’es vraiment amusé, que tu ne te souviens plus de rien! Est-ce que ça en vaut la peine? » Ce jour-là, j’ai décidé d’aller boire une dernière fois avant d’arrêter pour toujours. Cet après-midi, accompagné d’amis qui terminaient une caisse de bière avec moi, j’ai dit à mes amis que la bière que j’avais en main serait ma dernière, et que je n’allais plus jamais boire. Évidemment, ils ne m’ont pas cru.

Je suis sorti pour me promener tout seul et j’ai crié : « Maintenant, que vais-je faire?! » Je criais, ne me demandez pas à qui. J’étais perdu. J’étais accro à l’alcool. Tout ce que je faisais avec mes amis tournait autour de la boisson, et nous n’avions aucune idée de comment nous amuser sans boire.

Dans l’espoir de vaincre ma dépendance, je me suis joint à Alcooliques anonymes (AA). Je me rendais aux réunions. À l'époque, je n'avais que 24 ans, tandis que les autres se trouvaient tous dans la cinquantaine. Les gens se tournaient vers le café ou la cigarette pour surmonter leur dépendance à l’alcool.

Une puissance supérieure

Une des douze étapes enseignées par AA est le choix d’une puissance supérieure à laquelle se confier. Cela m’a amené à penser à l’école du dimanche et à l’église que j’ai fréquentées pendant mon enfance. J’ai donc décidé d’essayer l’église. J’ai téléphoné à un couple que je connaissais et je leur ai dit que je voulais retourner à l’église. J’y suis allée et j’ai entendu le prédicateur dire à quel point il était important de se mettre ensemble avec d’autres chrétiens pour étudier la Bible. Il y avait une annonce pour des études bibliques sur le tableau d’affiche, et je me suis dit : « Pourquoi pas? »

À la rencontre, je me sentais un peu mal à l’aise parce que je ne voulais pas que mes amis me voient, moi, Schenk, à une étude biblique, voyons donc! Je n’avais aucune idée de ce que les gens discutaient entre eux. Ils étudiaient Galates, un livre de la Bible, et je me disais : « Mais, c’est quoi, un Galate? » J’ai attendu que tout le monde parte avant de poser mes questions à l’animateur.

J’ai continué à fréquenter l’étude biblique, et un soir, l’animateur, qui était devenu un ami, a partagé un livret avec moi. En lisant ce livret avec lui, j’ai découvert que Dieu avait tout créé, moi inclus. J’avais péché, fait ce qui est contraire à la volonté de Dieu — j’avais menti, triché, haï… la liste est longue. Jésus est mort pour mes péchés et est ressuscité. Il m’offre une nouvelle vie, une vie de liberté, un nouveau départ. Je n’ai plus besoin de me sentir coupable pour tout le mal que j’ai commis parce qu’il en a payé le prix en mourant sur la croix à ma place. J’ai prié Dieu en lui disant que je croyais en tout ce que Jésus avait fait pour moi. Il est le Fils de Dieu et il est mort pour moi parce qu’il m’aime et veut que je vive pour toujours avec lui.

Pendant un temps, je me demandais si ces gens me lavaient le cerveau. Mais j’ai constaté que ce n’était pas le cas. Je peux vraiment savoir que Dieu est en moi et que j’ai la vie éternelle grâce à sa présence en moi. Dieu n’est pas quelque part dans l’espace; il m’habite par son Esprit. C’est à cette époque que j’ai commencé à constater que ma vie changeait. Ce n’étaient pas des changements instantanés, mais c’étaient tout de même de vrais changements. Il est venu m’enlever le désir de boire — quelque chose que j’avais essayé d’accomplir seul, mais sans succès. Il m’a aussi donné le désir de parler de lui et de ce qu’il a fait de ma vie avec les gens qui m’entourent.

Un nouvel homme

Aujourd’hui, je me trouve privilégié d’avoir une famille qui m’aime — une belle femme, deux fils et une fille. Je travaille avec les gens d’affaires et je partage avec eux l’histoire de ce que Jésus a fait de ma vie.

Je ne suis pas en train de dire que tout est parfait maintenant que Dieu vit en moi, parce que ce serait mentir — la vie sur cette terre ne sera jamais parfaite. Parfois, je lutte contre les pensées destructives du passé, mais en venant à connaître Jésus de plus en plus, je trouve que de telles pensées me reviennent de moins en moins. Il me donne la puissance, l’espoir et la capacité à réussir mes journées. Maintenant que je connais Jésus, je ne veux pas que d’autres passent par la vie sans le connaître!

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Source de la photo : Stanislav Ivanitskiy sur Unsplash